Le syndicalisme face à la violence : le besoin de penser l’avenir
1. Les récents événements dans le cadre d’un dialogue social très conflictuel au siège d’Air France autour d’un plan social ont conduit nombres d’observateurs plus ou moins de bonne foi à un questionnement absurde : faut-il ou non condamner des violences ? Aux dernières nouvelles, la démocratie n’admet pas la violence comme moyen d’argumentation. À tous ceux qui, mal inspirés, oseraient affirmer que nous ne sommes pas réellement en démocratie pour une raison ou pour une autre, il est possible de les renvoyer à l’état du dialogue social dans un pays comme la Russie pour ne pas avoir à choisir des exemples plus extrêmes. Cependant , dire cela ne suffit pas, il est, hélas, nécessaire de rappeler que toutes les violences doivent être condamnées, pas uniquement celle des salariés à bout de nerfs : celles d’extrême gauche comme celles d’extrême droite, des agriculteurs céréaliers, de ceux qui refusent les taxes, ou fauchent les champs des autres, celle des ouvriers qui séquestrent mais aussi celle d’une économie qui, jouant sur la peur du chômage et la hantise de la pauvreté et du déclassement, se permet de faire des hommes et des femmes de simples moyens du profit.
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Lien Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Jaurés
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