La CFDT revendique, depuis le ministère de Bernard Cazeneuve, de nouvelles compétences pour les policiers municipaux.
Le Premier ministre et des élus locaux de grandes villes ont enfin pris conscience de cette absolue nécessité confirmant que la CFDT a eu raison avant tout le monde et que ses revendications étaient fondées.
Il existe une réelle rupture d’égalité de traitements entre les agents des forces de l’État et les fonctionnaires de police municipale en matière de rémunérations :
– Prime de risque plus basse de 35% et non prise en compte dans le calcul de la retraite ;
– Déroulements de carrière moins favorables pour toutes les catégories A, B et C ;
– Absence de reconnaissance de la pénibilité des agents exerçant la nuit ;
– Distinctions trop rarement décernées aux policiers municipaux...
– Augmentation de la prime police de 20 à 27%, avec prise en compte intégrale dans le calcul à pension de retraite ;
– Attribution de la bonification 1/5e : par exemple, un fonctionnaire quittant la police municipale après 17 années de service, aura acquis 3 annuités comptabilisées pour son départ à la retraite ;
– Nouvelle dénomination des grades des agents de catégorie B ;
– Amélioration des conditions de vie au travail en adaptant le matériel à la réalité de terrain, en bénéficiant de locaux adaptés et sécurisé, en protégeant juridiquement et physiquement les policiers municipaux ;
– Meilleur suivi des recrutements, des formations initiales et continues ;
– Conciliation effective entre vie privée et vie professionnelle ;
– L’anticipation et le traitement des risques psycho-sociaux ;
Et la liste n’est pas exhaustive...
Crédit photo : Pablo Tupin-Noriega / CC BY-SA (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)