Le 1er mai, seul jour chômé et payé, bientôt la fin

Le gouvernement et les organisations patronales cherchent à remettre en question le caractère chômé et rémunéré du 1er mai, seule journée fériée obligatoire pour tous les travailleurs et travailleuses. Une proposition de loi sénatoriale, soutenue par le gouvernement, vise à étendre les dérogations permettant de faire travailler les salarié·es ce jour-là, allant au-delà des exceptions actuelles limitées aux activités qui ne peuvent être interrompues.

Les syndicats alertent sur le fait que cette mesure créerait une brèche dangereuse, le "volontariat" invoqué n’étant pas réel en raison du lien de subordination. Ils craignent que cette dérogation ne s’étende progressivement à tous les secteurs, à l’image du travail dominical où la contrainte des employeurs est fréquente.

Le 1er mai commémore la journée internationale de lutte pour les droits des travailleuses et travailleurs, depuis plus de 100 ans et les manifestions mortelles, notamment en France avec la fusillade sanglante de travailleurs à Fourmies le 1er mai 1891. Remettre en cause ce jour férié reviendrait à ignorer un siècle d’histoire sociale.

Les organisations syndicales (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, Solidaires) appellent les sénateurs et sénatrices à s’opposer à cette proposition de loi pour maintenir le 1er mai comme un jour férié et chômé.

Nous suivre sur les reseaux

Facebook
mastodon Mastodon
mastodon Threads
mastodon bluesky
RSS

Mentions légales | Contact | RSS 2.0 | connexion

cfdt-interco91.fr