La baisse du pouvoir d’achat des agents de la fonction publique depuis 2010. Voici un résumé des points clés :
Stagnation du pouvoir d’achat :
– Le gel du point d’indice a entraîné une baisse du pouvoir d’achat pour les 5,7 millions d’agents de la fonction publique d’État (FPE), territoriale (FPT) et hospitalière (FPH).
– Entre 2011 et 2021, le salaire net moyen des fonctionnaires n’a augmenté que de 2,1 %, contre 4,9 % dans le secteur privé.
Déficit d’attractivité :
– Les conditions de travail dégradées et les salaires moins attractifs rendent le recrutement difficile dans le secteur public.
– En 2022, 15 % des postes ouverts aux concours de la fonction publique d’État n’ont pas été pourvus.
Disparités entre secteurs :
– La fonction publique hospitalière a bénéficié d’un coup de pouce avec le "Ségur de la santé".
– Il existe des écarts de rémunération entre les différentes catégories (A, B, C) et entre les versants de la fonction publique.
Conséquences :
– Difficultés financières pour les agents, avec des conséquences sur leur santé (renoncement à la mutuelle).
– Menace pour la cohésion sociale, avec des répercussions sur les services publics (éducation, santé, etc.).
– 60 000 postes ne sont pas pourvus.
Perspectives :
– Le budget 2025 semble entériner un nouveau gel du point d’indice, ce qui laisse présager une poursuite de la baisse du pouvoir d’achat.
– La non application de la GIPA (garantie individuelle du pouvoir d’achat) n’arrange rien.
Il y a urgence d’une revalorisation des salaires dans la fonction publique pour enrayer le déficit d’attractivité et préserver la qualité des services publics.
En savoir plus : https://www.syndicalismehebdo.fr/article/fonction-publique-un-pouvoir-dachat-en-berne
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